Le résumé session

Autres contributions

Présidente de session : Alicia Hawkins

Fouilles archéologiques menées de1988 à 2021 sur le site de la Pharmacie du Niagara

 Dena Doroszenko, Fiducie du patrimoine ontarien, Toronto, ON

En 1964, le pharmacien E. W. Field a fermé boutique à Niagara-on-the-Lake en raison de problèmes de santé. En opération depuis 156 ans, cette pharmacie est passée entre les mains de 6 pharmaciens, dont 5 avait été l’apprenti du pharmacien précédent. En 1971, la pharmacie a rouvert ses portes suite à la restauration d’une pharmacie datant de 1866 dans un édifice du Ontario Heritage Trust et préservé par le Ontario College of Pharmacists. Plusieurs recherches archéologiques ont eu lieu dans la cour arrière de l’officine de l’apothicaire en 1988, 2016 et 2017, ainsi que plus récemment en 2021. Les fouilles couvrant une large surface ont mis au jour des centaines de bouteilles pharmaceutiques datant de la fin des années 1800 jusqu’au début des années 1900. Le site fut découvert en 1988 et la fouille fut complétée en 2021. Cette collection permet de discuter du rôle du pharmacien dans une petite communauté et d’observer, à travers le temps, les habitudes de la communauté et les besoins sociaux liés aux services, particulièrement face aux maladies. L’apothicaire local faisait partie d’une ancienne tradition, celle d’être un conseiller médical. Le site riche en données historiques et archéologiques nous permet de suivre l’évolution de la santé locale dans une petite ville de l’Ontario. De plus, le travail archéologique effectué dans la petite cour a révélé une histoire beaucoup plus riche que celle de la l’officine de l’apothicaire; les fouilles ont mené à la découverte de 30 000 artefacts, ce qui nous aide non seulement à évoquer l’histoire de la pharmacie mais aussi le développement et la croissance de la ville, de la fin du 18e siècle jusqu’à sa destruction en 1812.

Redécouvrir le fort Norfolk

Chris Menary, Toronto and Region Conservation Authority, Toronto, ON

La fortification de Turkey Point sur le lac Érié a originellement été conçue par le lieutenant-gouverneur Simcoe dans les années 1790 mais les travaux furent repoussés jusqu’à la guerre de 1812. Suite à la perte du contrôle de l’ouest du Haut-Canada à la fin de 1813, Turkey Point fut sélectionné pour la construction d’un chantier naval et d’un lieu de garnison. La construction a débuté en 1814 et s’est poursuivie jusqu’à la fin de la guerre, au printemps 1815. La construction du fort n’a jamais été complétée et les données indiquent que seulement le fortin et une partie de la palissade furent construits. La localisation exacte et la disposition du fort sont inconnues. Trois études archéologiques au parc provincial Turkey Point ont tenté en vain de découvrir sa localisation, un terrain de golf a été aménagé dans les environs et le site a été reboisé dans les années 1960. La documentation historique actuelle mentionne qu’il n’y a pas de trace visible du fort Norfolk.

En utilisant le Lidar, des terrassements ont été identifiés près du cairn NHSMB. En utilisant des archives historiques et en analysant des fortifications contemporaines du 17e et du 18e siècle, un plan de site du fort Norfolk peut être extrapolé. Le terrassement est différent de la plupart des forts en Ontario et semble représenter une fortification qui aurait pu être élargie et renforcie si la guerre avait persisté.

Découvertes fructueuses : examen du matériel archéobotanique du milieu du 19e siècle provenant du St. John’s Ward à Toronto

Breanne Reibl, Timmins Martelle Heritage Consultants Inc., London, ON

En 2015, sous la direction de l’agence Infrastructure Ontario, TMHC Inc. a fouillé un quadrilatère à St John Ward, un emplacement au centre-ville de Toronto qui était autrefois un quartier multiculturel vibrant de la classe ouvrière. Près de 1100 litres de terre ont été collectés dans des latrines, réservoirs, fosses et autres éléments pour tamisage par flottation. Cette présentation donne un aperçu préliminaire des plantes disponibles aux résidents de St. John’s Ward au milieu du 19e siècle grâce à l’analyse archéobotanique de ces échantillons de sol. Les plantes identifiées varient de noix de coco aussi grande que la main à des graines de plantes presque imperceptibles. Les découvertes démontrent que les résidents de ce milieu urbain avaient accès à une grande variété de plantes, domestiques, importées, ornementales ou cultivées.

Considération de l'abondance des pigeons voyageurs et la répartition dans les enregistrementszoo-archéologiques iroquoiennes du sud de l'Ontario

Trevor J. Orchard, Université de Toronto Mississauga, Mississauga, ON

Suzanne Needs-Howarth, Perca Zooarchaeological Research & The Archaeology Centre, Université de Toronto, Toronto, ON

Alicia Hawkins, Université de Toronto Mississauga, Mississauga, ON

Louis Lesage, Nionwentsïo Office, Nation Huron-Wendat, Wendake

Eric Guiry, Université de Leicester, Leicester, R-U

Thomas Royle, Université Simon Fraser, Burnaby, C-B

Le pigeon voyageur (Ectopistes migratorius) était autrefois l'espèce d'oiseau la plus abondante en Amérique du Nord, avec des troupeaux observés au début du XIXe siècle qui assombriraient le ciel pendant des jours. La synthèse de 1985 de Neumann (Human Ecology 13(4) : 389-410) de restes de pigeons voyageurs dans des contextes archéologiques dans l'est des États-Unis, en revanche, les a trouvés relativement rares par rapport à d'autres oiseaux, ce qui a conduit à suggérer que le l'hyper-abondance trouve son origine dans les changements démographiques et écologiques induits par les contacts européens. Dans cet article, nous synthétisons les données zoo-archéologiques sur les restes squelettiques des pigeons voyageurs provenant de contextes iroquoiens en Ontario et présentons le rapport entre les pigeons voyageurs et d'autres taxons d'oiseaux, en utilisant le SIG pour fournir un survol spatio-temporelle à grande échelle de la distribution et de l’importance relative de ces restes dans notre aire d’étude.  Nos résultats, basés sur une méta-analyse préliminaire impliquant 180 sites, révélent que les pigeons voyageurs dont les os de pigeon sont communs, et souvent abondants, dans les assemblages archéologiques iroquoiens en Ontario, témoignent de l'importance du pigeon voyageur pour les occupants iroquoiens de la région. Cependant, alors que les restes de pigeons voyageurs sont presque omniprésents, leur abondance relative varie au fil du temps, suggérant des tendances à plus long terme dans leur disponibilité et/ou dans leurs habitudes de chasse.

C’est donc quel sorte d’animal? L’évaluation de la qualité des rapports d’analyses fauniques par les étudiants du premier cycle

Alicia Hawkins, Université de Toronto Mississauga, Mississauga, ON

Suzanne Needs-Howarth, Perca Zooarchaeological Research & The Archaeology Centre, Université de Toronto, Toronto, ON

Trevor J. Orchard, Université de Toronto Mississauga, Mississauga, ON

L’utilisation plus fréquente, par notre groupe, de méta-analyses pour déterminer des schèmes zooarchéologiques à grande échelle à travers l’archéologie ontarienne soulève des questions concernant la qualité des données. Par exemple, pendant les 22 années que le Dr. Howard Savage a enseigné le cours d’archéo-ostéologie faunique à l’Université de Toronto, ses étudiants ont produit environ 400 rapports. Ceci représente une quantité énorme de travail ainsi qu’une source important de données potentiels, sous-exploitée. S’il est possible de déterminer avec confiance que les identifications taxonomiques contenues dans ces rapports sont précises, ces données peuvent être utilisées par des projets de grandes échelles. Lors de cette conférence, nous évaluerons la qualité des données dans cinq comptes rendus rédigés par des étudiants sur les collections provenant de trois sites archéologiques. Nous allons comparer ces données avec des nos propres données obtenues par nous pour ces mêmes sites. Cette comparaison ont a souligné des indicateurs indiqué des éléments clés qui peuvent aider à évaluer l’utilité des identifications rapportées par les étudiants, à l’intérieur de certaines catégories taxonomiques. Même si notre approche se penchait sur les données de personnes en apprentissage, nous croyons qu’elle pourrait aussi servir pour évaluer la qualité des données provenant dans d’autres contextes.


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