Ateliers

Créer des présentations engageantes pour l’auditoire (complet - inscription fermée)

Holly Martelle, Timmins Martelle Heritage Consultants Inc., London, ON

Paul Racher, Archaeological Research Associates Ltd., Kitchener, ON

Alicia Hawkins, Université de Toronto Mississauga, Mississauga, ON

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines personnes réussissent des présentations qui remplissent les salles, suscitent l’intérêt et les questions alors que d’autres laissent l’auditoire confuse et possiblement même à roupiller sur leur siège ? Selon que vous préparez une présentation pour un

groupe communautaire ou une audience académique, la base d’une communication efficace demeure essentiellement la même.

Ce sera un atelier pratique. Les participants devraient amener des idées de présentations et être prêts à en discuter avec les autres membres dans de petits groupes de travail.

Les sujets à discuter inclus : comment identifier l’idée essentielle qui fait avancer le récit, comment construire la narration, l’art de la performance et l’utilisation d’un discours authentique, les outils pour soutenir le récit y compris l’inclusion de données claires (cartes, tableaux, graphiques), comment remercier les contributeurs et des trucs pour la touche finale (technique et timing).

Construire un modèle pour le futur : un argument pour les dioramas et l’apprentissage immersif

Erin Baxter, Royal Canadian Military Institute, Toronto, ON

Les dioramas de musée ont parfois mauvaise réputation et sont souvent perçus comme vieillots, statiques et imbus de l’esprit colonialiste. Cependant, avec une planification et des considérations attentionnées, je propose que les dioramas offrent une base solide pour développer une éducation de qualité ainsi que l’engagement communautaire et l’innovation industrielle. Les dioramas peuvent créer de riches expériences éducationnelles immersives pour les visiteurs de tous âges et de tous milieux, pas seulement dans les galeries d’histoire naturelle, mais aussi pour les expositions d’histoire ancienne et de culture du monde. Lorsque combiner avec de la réalité augmentée, un autre outil valable, les dioramas peuvent inspirer un apprentissage indépendant et exploratoire et augmenté l’accessibilité aux expositions pour les personnes à mobilité réduite, tout en prolongeant les limites physiques des musées.

Dans cet atelier, les participants seront encouragés à partager leur propre expérience avec les dioramas muséales et à discuter de ce qui les rend utiles ou ce qui nécessite des améliorations. Ils prendront ensuite part à une étude en équipe, pour concevoir un diorama interactif basé sur nos discussions.

Parler vrai : pour un engagement respectueux avec les voisins et partenaires

Dr. Terri-Lynn Brennan, Inclusive Voices Inc., Wolfe Island, ON

Laura Phillips, Cultural Studies, Université Queen's, Kingston, ON

Je veux maintenant parler un peu de l’histoire Michi Saagiig Nishnaabeg.  Les universitaires qui se croient intelligents disent que nous sommes arrivés dans cette région de l’Ontario il y a 9 500 ans ...Les archéologues, c’est-à-dire ceux qui souffrent de la maladie de l’archéologie, rapportent maintenant un site de Burley Falls qu’ils ont daté à 12 000 ans.  Ils se disputent à savoir si la date est valide ou non.  Ils ne savent pas si la date est bonne, s’ils l’ont envoyée au bon laboratoire.  Pour moi, cela n’importe peu.  Je vais vous montrer ma façon de voir les choses.                                             

                                                                                                         ~Gidigaa Migizi (Doug Williams)

Cet atelier permettra aux participants de se familiariser avec les nouvelles approches préconisées pour la recherche archéologique, la reconnaissance, la cueillette, la rédaction de rapport et l’exposition d’objets par l’archéologue et expert en interculturalisme, le Dr. Brennan (Kanien'kehá:ka de Six Nations of the Grand River/d’affiliation anglaise) en collaboration avec la muséologue/chercheure en études culturelles, Mme Phillips (d’affiliation colonialiste européenne anglaise).

Nous examinerons comment, pourquoi et quels types d’informations archéologiques circulent, qui en sont les autorités et nous présenterons les nouvelles perspectives qui s’imposent.  Nous présenterons une nouvelle vision pour faire le lien avec la récupération du territoire, de l’espace et de la vision du monde autochtones. Dans une perspective de décolonisation, nous animerons des séances pour redéfinir les concepts « d’artéfacts », « d’archives » et « d’histoire ». Cette démarche inspirera nos collègues à réfléchir davantage sur ce qu’ils font, en prenant conscience de qui ils sont et de ce qu’ils représentent.

Nous souhaitons que les participants repartent avec de nouvelles connaissances sur des méthodes et approches qu’ils pourront mettre en pratique afin de changer et d’adapter  une nouvelle façon de concevoir et de définir l’éthique et les standards archéologiques avec une perspective plus claire vers la réciprocité et la réconciliation.

Une semaine avant l’évènement, nous partagerons des lectures préparatoires avec les personnes inscrites.

Survol de l’atelier :

Acte de remerciement

Introductions

Penser, savoir, faire

               Survol, discussions dans des salles distinctes

                              Recherche archéologique

                              Reconnaissance archéologique

                              Collection archéologique

                              Les rapports archéologiques/Expositions

               Discussions, Q & R

Clôture/Survol

L’utilisation de regroupements d’attributs de pointes de projectile comme technique de datation relative

Darci Clayton, Parcs Canada

Cet atelier offrira un survol des changements de la technologie des pointes de projectile survenus pendant les derniers 11 500 ans en Ontario en portant une attention particulière sur les avantages de reconnaître des groupes d’attributs généraux pour la datation relative plutôt que de s’en remettre à des typologies précises de pointes de projectile. Quoiqu’on puisse reconnaître et attribuer certains styles de pointes de projectile à des cultures et époques particulières, d’autres se chevauchent de façon importante au niveau de la morphologie, des matières premières et des techniques de fabrication.  Cet atelier se penchera sur la façon efficace d’utiliser ces caractéristiques à des fins de datations relatives; des illustrations de pointes de projectile provenant de sites archéologiques ontariens serviront d’exemples.  Nous soulignerons le fait que la fabrication de pointes de projectile est intrinsèquement variable et nous mettrons en lumière certains facteurs importants, autant environnementaux que culturels, qui influent sur les variations stylistiques des pointes de projectile qui varient dans le temps et dans les zones géographiques.

Les sites de fermes historiques rurales : approche et technique métrologique

Meagan Brooks, Ministère des Industries du patrimoine, du sport, du tourisme et de la culture, Toronto, ON

Tous les sites archéologiques de fermes historiques ont une certaine valeur patrimoniale. Cependant, ce sont aussi des sites très communs en Ontario et abondants en artefacts. Après consultation auprès d’archéologues agréés, le ministère a produit un document en 2014 intitulé : Archaeology of Rural Historical Farmsteads : Draft Technical Bulletin for Consutant Archaeologist in Ontario. La publication avait pour but d’aider les archéologues à évaluer les biens archéologiques des sites de fermes historiques. Cet atelier discutera de l’approche évolutive et des méthodologies présentées dans ce guide à l’égard de l’archéologie de ce type de site particulier.

La céramique d’avant le contact en Ontario

Steven Dorland, Département d’anthropologie, Université de Toronto Mississauga, Mississauga, ON

Brad Hyslop, Vesselquest, Hudson, ON

David Smith, Département d’anthropologie, Université de Toronto Mississauga, Mississauga, ON

Jill Taylor-Hollings, Département d’anthropologie, Université Lakehead, Thunder Bay, ON

Cet atelier de formation combine les perspectives de recherche du nord et du sud de l’Ontario afin de présenter un survol et de discuter de thèmes pertinents concernant les céramiques autochtones de la période pré-contact, la période de contact et la période contemporaine en Ontario. La démographie moderne, les variations géographiques et l’immensité du territoire comprise à l’intérieur des frontières de l’Ontario ont eu comme résultat une divergence de la recherche entre le nord et le sud et de notre compréhension de la production de poterie chez les groupes culturels de la période du Sylvicole et des temps plus récents. Des représentants des régions septentrionales et méridionales de la province présenteront un survol de la recherche sur les céramiques réalisée dans leur région respective et discuteront des problèmes actuels qui requièrent une attention spéciale.



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